La famille Lévy faisant partie du TOP 200 des
plus grosses fortunes françaises, Bernard-Henry Levy s’est ainsi retrouvé, par
l’œuvre insigne de ses ascendants, propulsé au plus haut de l’oligarchie
nationale, exonéré des contingences et vicissitudes du quotidien. Son confort
matériel tient à son emprise dans le monde de l’industrie (la BECOB - exportation
de bois,…) et sur les médias (Edition Grasset, Le Monde, Libération, conseil de
surveillance d’ARTE…). On remarquera au
passage que sa remarquable influence
dans le secteur de la presse fait peser quelques doutes, pour d’évidentes
raisons de conflit d’intérêts, sur la libre application de la déontologie
journalistique (interrogeons- nous à ce sujet sur le funeste destin d’un
reportage sur la Becob jamais diffusé, probablement jugé par trop indélicat…).
BHL est ambitieux, il prétend passer à la
postérité. Il se rêve en Sartre – pour lequel on suppose son attachement à
l’examen de son ouvrage «le siècle de Sartre » - car l'intellectuel se doit d’être
engagé dans la société. Pourtant, ce Don Quichotte moderne, interfère plus
qu’il n’intervient à la barre de tribunaux où sa grandiloquence semble lui
conférer le droit de plagier – sans risque judiciaire - un Voltaire ou même un
Zola moderne dans des succédanés d’affaire « Calas » ou d’affaire
« Dreyfus ». Pour souligner ce trait de personnalité, on peut faire
référence aux remous causés par son ouvrage intitulé «Qui a tué Daniel Pearl ?
», sans entrer dans le détail de la polémique, on signalera simplement que la
veuve de ce journaliste, dont le mari fut assassiné par des extrémistes
islamistes, déclara dans cette affaire que BHL est un homme dont « l'ego
détruit l'intelligence ». A mon sens, son narcissisme domine son ambition, il
le renforce même certainement.
Il intervient donc dans les prétoires. Dans le
« procès Garcia » BHL témoigna à charge contre Jean-Marie GARCIA, un
pauvre hère armé d’un Beretta 9mm qui au terme d’une énorme beuverie assassina
Chaïb Zéhaf. Ont peux raisonnablement soupçonner que l’intervention de BHL ait
été pour quelque chose dans la sévérité du verdict : 25 ans de réclusion
criminelle. En préalable de sa déposition, « le Point » publiait un article de
BHL dans lequel s’imposait un parallèle entre deux meurtres : celui d’Ilan
Halimi et celui de Chaïb Zéhaf, il y dénonçait pour chacun le même mobile
raciste.
Comment interpréter l’intervention d’un
militant sioniste de l’envergure de BHL dans la défense d’une victime
maghrébine? Aiguillonné par son narcissisme, il doit concrétiser son insatiable
soif de postérité, fusse par l’exécution sacrificielle d’un Jean-Marie GARCIA.
Quelles arguties avance-t-il pour nous convaincre de sa légitimité ? Il
n’a pas assisté au meurtre, il vient donc déposer à la barre en arguant de
principes antiraciste qui au passage lui permettent de contester toute forme de
« […] repli communautaire » que certains pourraient voir poindre au sein
du judaïsme français.
Quand en février 2010 il déclarait entre autre
sur le site web « la règle du jeu » que « L’islamophobie, on ne
le répétera jamais assez, n’est évidemment pas un racisme », il défendait
dans la même tribune le droit à l’apostasie (c’est-à-dire la liberté de changer
de religion). Comment interpréter de tels propos ? Tolérance pour l’islamophobie
ou inappétence envers l’Islam c’est dénier à l’Islam son rang de grande
religion monothéiste. Pure ethnocentrisme BHélien. Sachant qu’il se déclara
« foudroyé » en juin 2013 apprenant l’apostasie de sa sœur convertie
au catholicisme, doit-on en déduire que la seule apostasie concevable pour BHL
est l’apostasie « entrante », celle qui accueille les autres religions
venant se fondre dans le judaïsme ?
Revenons au procès, bien que pris en défaut sur son non-respect du principe de
présomption d’innocence, il ne réfrène pas son témoignage à charge… comme il le fit au procès de Siné où ce
dernier fut accusé d’antisémitisme suite à une « méchante » chronique contre
Jean Sarkozy parue dans Charlie Hebdo. BHL – procureur inamovible – accompagne
encore une fois sont lobbying judiciaire d’une action médiatique préalable
venant soigneusement cautionner sa légitimité . Il fit en effet préalablement à
son témoignage paraitre un article dans le Monde annonçant la charge contre
Siné.
Philippe Cohen soulignait dans Marianne 2 la contradiction manifeste de BHL entre son
hostilité revendiquée pour Siné et son soutien à Salman Rushdie auteur controversé
d’écrits jugés blasphématoires[1]
par certains islamistes rigoristes. Pourtant la contradiction n’est
qu’apparente, il s’agit simplement d’utiliser le bon logiciel pour en décoder
le sens. Il n’est évidemment pas question de défendre la liberté d’expression,
la logique est toujours la même, un tribalisme revendiqué aggravé d’une
islamophobie à peine voilée, le tout paré d’un universalisme trompeur.
Finissons-en avec l’interventionnisme
judiciaire de BHL avec un contre-exemple, comment ne pas évoquer l’affaire
Bourarach où un vigile maghrébin, bon nageur, est roué de coups par des
militant juifs de la LDJ armés de battes, crics et taser et retrouvé
« noyé » dans le canal de l’Ourcq que des marques sur le corps font
penser à des brûlures de Taser. Les témoins ont infirmés les accusations d’un
des plaignants qui visaient à incriminer la victime en lui prêtant des propos
antisémites. Pour faire bonne mesure, on notera que « l'humoriste
Dieudonné a été condamné à une amende de 20 000€ pour injure et diffamation en
déclarant notamment sur Internet en avril 2010 que Saïd Bourarach n'avait pas
eu la "chance" d'Ilan Halimi, mort dans les bras des secouristes. »
[source Wikipédia]. A ma connaissance, BHL n’est à ce jour pas intervenu pour
prendre la défense de la veuve Bourarach et de ses deux enfants.
Son antiracisme militant affiché dans les procès
Siné et Jean-Marie Garcia et dans sa défense de Salman Rushdie sert d’alibi à
son aversion de l’Islam à peine voilée et induite par son tribalisme
judéo-sioniste. Dans cette affaire, le silence du MRAP est tout aussi évocateur
que celui de BHL.
Ainsi, BHL se déclarant lui-même « un peu
sourd à la question sociale », dès lors s’excluait-il derechef de la
condition d’humaniste. Aussi est-on en droit de s’interroger sur quoi se fonde
l’engagement de BHL pour les droits de L’Homme ? On sait qu’il participe
en 1980 (avec Marek Halter ) à la
création du « Comité des Droits de l’Homme » ayant pour objet
d’appuyer le boycott des Jeux olympiques d'été de 1980, qui ont lieu à Moscou,
il récidivera d’ailleurs à l’occasion des jeux de Sotchi. Participation avec
Marek Halter de la création de SOS racisme. Dans la même période, il participe,
encore et toujours avec Marek Halter à la création de l’association « Action
Internationale contre la Faim ». On trouvera également parmi les membres
fondateurs d’autres personnalités telles que Françoise Giroud et Jacques
Attali. BHL rédigera la charte de l’association. Début février 1980, une
centaine de manifestants, parmi lesquels Bernard-Henri Lévy pour AICF (Action
internationale contre la faim) participent à une manifestation à la frontière
thaïlando-cambodgienne conduisant un convoi de nourriture. Au-delà de
l’aventure, ou plutôt de la mésaventure car le convoi est refoulé, on retiendra
que le régime provietnamien s’est insurgé contre cette manifestation
impérialiste. Ainsi, même dans les rangs des ONG présentes, plusieurs voix se
sont élevées pour dénoncer une manipulation propagandiste des États-Unis,
notamment en raison de la participation d’IRC (souvent considéré comme une
officine de la CIA). On retrouve les mêmes activistes à la tête des
organisations précédemment citées. Le même noyau défendant des desseins
convergents : le droit-de-l’hommisme, l’antiracisme et la lutte contre
l’antisémitisme. Comme l’indique Julien Teil dans son dossier sur les ONG, «L’action
soi-disant humanitaire, mais en réalité impérialiste des Etats-Unis lors du
séisme en Haïti était donc vraisemblablement appuyé en France par ses canaux
traditionnels que sont la Fondation Franco-américaine et Action Contre la Faim ».
Bien d’autres exemples de l’activisme perverti de certaines ONG ont été révélés
depuis lors, ce n’est pas l’objet de ce texte, il s’agit ici de dérouler le fil
du militantisme de BHL. Peut-on rapprocher cette activité trouble des ONG avec
le parfum de mensonge entourant BHL, parfum étrangement analogue à celui
entourant Marek Halter. Peut-on s’interroger sur son niveau de subordination
envers le Talmud : « Babha Kama
113a : Les juifs peuvent mentir et se parjurer, si c'est pour tromper ou faire
condamner un goy » ? Les imprécisions de BHL semblent osciller
entre mythomanie et mensonges, ses écrits autour de sa rencontre du commandant
Massoud, sa référence à un philosophe fictif (JB Botul), concernant ses écrits
sur Daniel Pearl il est accusé de confondre certaines villes et de donner une
image détestable de l'islam. Des voix se sont également élevées pour épingler les
mensonges de Marek Halter : sur le fait qu’il ait vue le ghetto de
Varsovie, que son père ait rejoint le maquis, que son grand-père ait participé
au journal clandestin du ghetto etc…
Son engagement semble en revanche plus en
phase avec la ligne conductrice de la LICRA. Cette association guerroie depuis
toujours contre les épouvantails « antisémitisme » et
« racisme » érigés en Totem au milieu des prétoires. Par là même,
elle entretient dans son discours pseudo universaliste un savant amalgame entre
les deux notions que sont l’antisémitisme et le racisme. Sur quoi repose cet
amalgame en réalité ? Eh bien, force est de constater qu’il permet de
maintenir une nécessaire cohérence morale dans les propos de l’intellectuel. Le
tour de force a réussi : Il est ainsi démontré qu’il est possible de
défendre les intérêts d’une communauté en faisant mine de n’en abandonner
aucune. Sur ce point précis, on peut citer le cas de Claude Askolovitch,
journaliste édité chez grasset par notre BHL pour l’ouvrage « Nos
mals-aimés: Ces musulmans dont la France ne veut pas, on y trouve la défense de
la communauté musulmane, qui d’après Natacha Polony, est aussi une défense du
communautarisme en niant la laïcité de notre pays. Défendre le communautarisme
devient une arme de destruction de la laïcité à la française et c’est aussi une
bonne façon d’affirmer son tribalisme. Mission accomplie pour Mr Askolovitch, son
« identitarisme » va dans le sens du renforcement de sa propre
communauté en visant la destruction de notre laïcité bien spécifique. Bref, un
pavé de 288 pages dans notre jardin à la française.
Ainsi, dans les faits, ce militantisme est
tout sauf universaliste. La communauté nationale, imprégnée de catholicisme
culturel, est-elle considérée ? Evidemment, non. Même Finkielkraut s’en
est émus dans une de ses multiples interventions télévisées en abordant le
thème du racisme anti-blanc, c’est dire. Mais rien d’étonnant à cela,
l’histoire de la LICRA le démontre, de même que la rancœur éternelle que voue
BHL à une certaine « Idéologie Française », qui n’est autre pour
lui qu’une forme particulière du Fascisme. La communauté nationale ne doit pas
être défendue, au contraire, il est préférable de la diluer en militant sans
cesse pour l’expansion de la communauté Maghrébine favorisée notamment par le
regroupement familiale.
Il est possible que certaines invectives
assassines tel que «vous tenez des
propos antisémite, monsieur ! » - maintes fois exploitée par les
tenants de notre oligarchie médiatico-politicienne – ne fasse plus florès.
Pourtant Jean-François Kahn s’est illustré lors d’une émission de Fréderic
Taddei sur l’affaire Dieudonné. A la remarque suivantes de Jean Bricmont
« Il y a une phrase de Voltaire que de plus en plus de gens répètent et si
j’étais vous, je ferais attention à ça, ils disent « si vous voulez savoir qui
a réellement le pouvoir, demandez-vous de qui on ne peut pas parler "… ».
Jean François Kahn rétorquait : « Cela dit ça…, c’est une phrase
antisémite ! ». Le chantage à l’antisémitisme a toujours cours, il s’est
donc plutôt trouvé renforcé par cet « Amalgame »
racisme/antisémitisme exalté en toutes circonstances dans un contexte où
l’antisémitisme réel est réduit à sa plus simple expression. Ainsi, la défense
de l’opprimé-« Objet Social » affiché de cette association - s’en
trouve pérennisé permettant l’usage perpétuel de cette arme d’"ostracisation"
massive à usage exclusif d’une fraction prédominante de notre oligarchie
médiatico-politique.
Même si l’affaire Merah a permis d’agiter le
chiffon rouge plusieurs mois durant, cet épiphénomène n’est pas représentatif
de la réalité de l’antisémitisme français. Comme l’exprime Alain Badiou dans
son ouvrage « l’Antisémitisme partout… », l’essentiel des attaques
contre la communauté juive sont dues à l’importation en France du conflit Israélo-palestinien.
Il reste que cet amalgame racisme/antisémitisme est utile voire nécessaire pour
pérenniser une certaine cohérence éthique de façade dans les messages à
destination des différents canaux médiatiques. A contrario, ressasser des
arguties se rapportant à l’antisémitisme en omettant le racisme mettrait en
évidence l’intention sectaire. Le discours est plus habile que cela. La
communication s’adresse aussi et peut être surtout à la communauté maghrébine,
pour entretenir son appui en feignant un parti pris empathique. Puissante
tactique ! Elle désamorcera d’emblée toute intention belliqueuse, la
communauté maghrébine ne pouvant désavouer un allié aussi zélé.
L’accueil tous les ans de 200 000
immigrés en vertu des lois sur le rapprochement familial et d’une armée
low-cost de travailleurs intra-européens (Roumanie, Bulgarie, Portugal,…) fait
des ravages dans les rangs des ouvriers nationaux, et c’est sans compter sur
l’impact difficilement chiffrable de l’immigration clandestine. Derrière le
paravent du droit-de-l-hommisme, le CRIF et la LICRA œuvre depuis toujours favorisant
la déstabilisation des équilibres socio-économiques français. Pourquoi ? Tout
ce qui permet de diluer les communautés Maghrébines du Moyen-Orient à
destination de la France ne peut qu’affaiblir les communautés musulmanes
entourant Israël ? De nombreuses voix de la droite nationale voient aussi par
là un puissant moyen d’affaiblir la cohésion du peuple français, appuyé par des
organisations tel que SOS-Racisme et son clone « « ni putes-ni soumises »,
qui après s’être débarrassé des beurs véritablement à l’origine de la fameuse
marche des beurs, à vue sa direction phagocitée par une élite liée à la Licra,
l’UEJF, la franc-maçonnerie et à la mouvance BHL. A partir de là SOS-Racisme à
réellement pu service de bras armée du PS pour lutter contre le PC et mettre en
œuvre une politique clivante, qui n’avait pas vocation à réconcilier les communautés
entre elles.
Revenons-en au peuple de France, celui-là même
que BHL taxe de fasciste dans son livre « Idéologie Française » quand
bien même Raymond Aron expliquait dans son article « Provocation » de
l’Express, critique envers l’ouvrage de BHL, que l’ « Action
Française […] ne parvenait pas à faire élire un seul député sous la IIIè
République. ». Aron avance un début d’explication sur les motivations de
BHL dans sa façon d’exécrer le nationalisme exacerbé de cette période (2nd
guerre mondiale) : « En quoi consiste la francité de cette idéologie,
du “fascisme aux couleurs de la France” ? Quels sont les traits communs à
Proudhon, Barrès, Maurras, Peguy, Bernanos ? […] ils détestent la
démocratie individualiste, lié au capitalisme, la République bourgeoise et
libérale, celle […] de Bernard Henry Levy. ».
Certes, Raymond Aron contestait
l’interprétation de BHL sur le fond fascisant des nationalistes français, mais
l’invective à toujours cours. On peut ainsi ajouter l’insulte
« Fasciste ! » à l’attirail des militants du CRIF, de la LICRA,
de « SOS racisme » et de quelques autres.
Son lobbying politique n’a rien à envier à son affairisme judiciaire,
on se souvient de ses coups d’éclat au sommet de l’état. En juin 1992, François
Mitterrand répond favorablement à la suggestion de BHL d’aller soutenir dans
Sarajevo assiégée, le président de la République Bosnie-Herzégovine : Alija
Izetbegović. En 2002, le président de la République Jacques Chirac et le
premier ministre Lionel Jospin envoient BHL en « mission »en
Afghanistan… ce n’est pas tout, impossible d’omettre l’intervention auprès du
président Sarkozy d’un BHL militant pour une intervention en Lybie, « la
Tribune » invoquait en août 2011 son « narcissisme guerrier ». Haut
fait militaire réalisé au mépris de la position du ministre des Affaires
Etrangères du moment, Alain Juppé. On se souvient du trait d’esprit de Daniel
Schneidermann : «Libye: Juppé remanié par BHL». Sarkozy avait probablement
intérêt de balayer devant la porte de l’Elysée pour préparer sa réelection. La
Sarkozie a ainsi lancé une chasse à l’homme qui avait financé sa campagne
présidentielle de 2007, mais laissons ce sujet de côté, j’imagine qu’il y a des
instructions judiciaires en cours.
On retrouve notre BHL en février 2014 haranguant la foule de la place
Maïdan (à Kiev en Ukraine) confortant les opposants activistes dans leur velléité
de rapprochement avec la Communauté Européenne et dans leur rejet de la Russie.
Beaucoup ont constaté la présence de militants « néo-fasciste » en
cagoule et bombers proches de l’estrade, pourtant, on est rassuré, il déclare
ne pas « avoir vu d’antisémites ».
On notera la servilité de l’Elysée dans son soutien à ce ministre des
Affaires Etrangères free-lance. Mais essayons de déterminer quels sont les
desseins inavoués du personnage ? On connait l’explication
officielle de ses combats à l’internationale : « la lutte pour les
droits de l’homme », «…pour la démocratie », … Il avait déclaré
lui-même que « Le parti Socialiste doit renouer avec l’identité même de la
gauche : l’antifascisme, l’anticolonialisme et
l’anti-totalitarisme ». En 2007, il écrivait dans le NouvelObs « je
suis un cosmopolite résolu. J’aime le métissage et je déteste le nationalisme.
Je ne vibre pas à la Marseillaise, j’espère que le cadre national sera un jour
dépassé. Et l’un des principaux mérites de l’Europe, à mes yeux, est de
fonctionner comme une machine à refroidir cette passion nationale. »
Avec la citation suivante tirée de son ouvrage « Pièces
d’identité », nous ferons le lien entre plusieurs aspects de son
orientation politique : « L’anti-américanisme est une métaphore de
l’antisémitisme. ». A l’instar du CRIF qui pratique la même rhétorique en
France depuis de nombreuses années, on notera également qu’il incite les juifs
au repli communautaire tout en fustigeant les juifs assimilés.
En janvier 2009, il publie dans « Le Point » une note de
soutien à Israël justifiant l'opération Plomb durci dans laquelle BHL fait
remarquer que « Le vrai sujet d’étonnement, ce n’est pas la «
brutalité » d’Israël-c’est […], sa longue retenue…Ainsi, les 1300 victimes dont 300 enfants
sont des dommages collatéraux, pas des victimes de crimes de guerre. Mais pas
de surprise, on l’a déjà entendu déclarer maintes fois son attachement sans
condition à Israël.
Tout est dit, les différentes composantes du personnage se
rassemblent : Rejet pour ne pas dire haine du patriotisme Français et
allié inconditionnel des Etats Unis et d’Israël.
Qu’elle ne fut pas ma surprise en
l’entendant déclarer dans une émission télévisée – malgré sa haine explicite du
nationalisme français - « …je suis patriote […] » ?
A la réflexion, la contradiction
n’est qu’apparente, il s’agit plutôt d’une feinte pour les goyims que nous
sommes. En effet, il était à ce moment-là en campagne pour l’invasion de la
Lybie et devait donc argumenter pour convaincre les français incrédules qu’il convient
agir pour détruire la Lybie de Kadhafi. En mettant bout à bout plusieurs de ses
interventions où il déclarait en substance que « […] les révolutions
arabes sont bonnes pour Israël …», « oui, Israël est
intouchable », « Je suis le représentant de la tribu
d’Israël… », on en déduira aisément qu’il est patriote, certes, mais vis-à-vis
d’Israël, certainement pas pour la France. De son point de vue, BHL se
considère probablement parfaitement respectueux des préceptes du Talmud, c’est
un fait et tant pis pour les goyim crédules et impotent que nous sommes…
Au risque de transformer ce long
réquisitoire en fastidieuse litanie, je terminerais par un sujet extrêmement
sensible, prêtant probablement ainsi le flanc à la critique. Je me protégerais
en utilisant le « conditionnel » en croisant les doigts afin d’échapper
ainsi à d’éventuelles poursuites. Il ne faut pas s’en cacher, la promulgation
des lois liberticides (Fabius-Gayssot, Perben, Taubira,…) expose l’expression
orale ou écrite touchant un sujet sensible (la Shoah, les juifs, les
homosexuels, les femmes,…) à la vindicte d’intellectuels engagés ou d’associations
(CRIF, LICRA, SOS Racisme, MRAP, UEJF,…) prospérant, y compris financièrement,
sur ce terreau fertile. En préalable, on précisera qu’un Sayan est un
informateur en hébreu, recruté – dans notre cas - via l’ambassade d’Israël. En
lisant un passage de l’ouvrage « Le Printemps des Sayanim » de Jacob
Cohen, avant d’avoir achevé cet article, j’y ai trouvé un passage qui semble
bien décrire notre fameux BHL (siglé MST dans le livre), qui plus est, dans des
termes peu flatteurs : « On moquait ses chemises blanches échancrées,
ses manières de Dandy, son intellectualisme abscons, […] on le traitait même de
pédé ». On apprend qu’il a des relations spéciales avec le Mossad qui l’a
protégé durant son enquête sur Daniel Pearl au Pakistan. Mais le plus
intéressant réside dans le fait qu’il a été recruté par l’ambassade d’Israël en
France pour rejoindre les rangs des Sayanim, et même qu’ « il en vaut
une centaine ». Il a réussi à mettre une partie de la rédaction de Canal+
dans sa poche, même chose chez Charlie Hebdo. « En plus cet homme a des
réseaux incroyables, dans les milieux les plus influents, en Europe, en Amérique.[…],
il peut appeler Sarkozy quand il veut… »… Ce n’est hélas pas tout, l’asservissement
de nos gouvernants n’ayant pas de limite, j’apprends que sur proposition de
Serge Dassault, BHL a rejoint les rangs des officiers de réserve de l’aviation
française, il est promu colonel de l’armée de l’air !
Quand dans le même temps on prête à
Claude Goasguen, vieux briscard sioniste estampillé CRIF, la volonté de
détruire la tour Montparnasse ! Je dis ATTENTION !!! Vous les
gouvernants de notre beau pays, veillez à ne pas provoquer BHL, veillez à ne jamais
réactiver le pouvoir régalien de la France et achevez au plus vite votre
travail de sape du Génie Français, car que pourrais faire notre BHL aux
commandes d’un avion ? Un autre 11 septembre peut-être ?
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